A travers les fissures de ton armure
Je vois la lueur de ton âme
Je la ressens malgré le froid du métal et le peu de sa naissance
Je peux pulser au rythme de tes impulsions implosives
Vivre tes minutes d’éclosions lumineuses et tes éternités de sombre béatitude Si tu me laisses entrer
Elle martèle ta peur du vide
Je l’entends au creux de moi
Je pleure ce qu’elle détruit en célébrant ses constructions
J’aime le son de l’eau qui coule sur les joues les jours de grands vents
Cette danse du nous qui se reconnaît au centre du chaos Quand tu me laisses entrer
Cette tendresse qui flotte entre tes moments de détresse
J’aime sa sensation de douceur sur la peau
Le velour de cet instant qui naît de tes espoirs
Accroche-toi sur ces notes diffuses saupoudrées dans l’immensité de tes silences
Elles sont tiennes et miennes Quand nous nous rencontrons
Au cœur de ce nous qui bouscule nos ébauches d’être vrai
Parmi les miniatures de nos effleurements et les cassures de nos essais ratés
Baigne dans la lumière le désir entre deux battements d’ailes
Du retour à l’essentiel d’être tout simplement
Nous